Les Toyota Land Cruiser sont des 4x4 distribués par Toyota depuis 1951. C'est un véritable symbole, reconnu pour sa fiabilité exceptionnelle et ses capacités en tout-terrain.
Histoire du modèle
Lors du Salon international de l'automobile de Genève 1990, Toyota présente sa nouvelle génération de Toyota Land Cruiser SW, la série 80, motorisée par un moteur essence de 156 chevaux. Quelques mois plus tard arrivait la version diesel destinée au marché français.
Le Land Cruiser HDJ80 avait pour mission de succéder au HJ61 (réputé principalement pour sa polyvalence de grand break familial puissant) tout en conservant de vraies capacités en tout-terrain. Au fil du temps, la demande s'est en effet orientée vers un véhicule aux caractéristiques plus adaptables et plus semblables à celles d'une berline. Le HJ61 connaîtra ainsi quelques évolutions mineures de plus en plus orientées vers le luxe qui le transformeront finalement en une nouvelle version : le HDJ80.
Un certain nombre de nouvelles technologies sont en effet adoptées sur la série 80 comme la transmission permanente, les ressorts hélicoïdaux ou les blocages de pont. L'objectif clairement déclaré est d'être à l'avant-garde en termes de technologie et de luxe (notamment pour concurrencer le Range Rover).
Au-delà de son style rappelant celui d'une berline pour sa face avant, ses pneus larges et ses boucliers enveloppants lui confèrent un effet imposant et ne seront pas sans évoquer un luxueux navire capable de courir la campagne. Il s'agissait bel et bien d'une rupture par rapport à la tradition du 4x4 japonais traditionnel. Pour autant, ces équipements resteront ceux d'un authentique tout-terrain, avec de l'espace prévu dans le tableau de bord pour installer des systèmes spécifiques aux 4x4, ou encore des barres de toit pour le montage d'une galerie.
Long de 4m92 et large de 1m93 (véritable mastodonte donc...), il proposera trois types de moteur : un diesel atmosphérique, un diesel turbo-compressé et un essence.
En 1995, les moteurs Diesel des versions européennes seront fortement remaniés et passeront de 12 soupapes à 24 soupapes doté de vannes EGR pour anticiper les normes antipollution. Après une première version dont la puissance sera inférieure aux 12 soupapes, le 24 soupapes atteindra les 170 ch dès 1996 le tout sans présence d'intercooler.
La série 80 était née dans un environnement favorable, celui du boom économique. Toutefois, elle ne souffrira pas lorsqu'il touchera à sa fin. Sa période de règne durera neuf ans, avec toujours plus de luxe, jusqu'à son remplacement définitif en janvier 1998 par le Land Cruiser Série 100 (Station Wagon dans la dénomination officielle française). Le passage à la génération suivante, s'accomplira alors que la série 80 bénéficiait toujours d'un grand potentiel de popularité, un peu comme à l'époque où le HJ61 avait cédé la place au HDJ80.
Ce véhicule possède encore aujourd'hui une forte côte en occasion, notamment auprès des personnes voyageant à bord de véhicules tout-terrain. Dotés de ponts rigides à l'avant et à l'arrière et d'un moteur très fiable et puissant, ce véhicule possède des capacités de franchissement impressionnantes sur les versions possédant des blocages des différentiels du pont avant, de la boîte de transfert et du pont arrière. Associé à sa gamme de vitesse courtes, ce véhicule s'avère très agile en tout-terrain malgré son poids que ce soit dans le sable, la boue ou sur les pistes.
Pour sa polyvalence, l'absence d'électronique indispensable à son fonctionnement le rend réparable un peu n'importe où sur le globe sans matériel sophistiqué, il est considéré par certains voyageurs comme un des véhicules tout-terrain les plus aboutis qui aient jamais été produits pour des particuliers.
Le modèle
Avant d'analyser ce modèle, je tiens avant tout à préciser que j'attache une forte valeur sentimentale à ce modèle. En effet il fut ma première acquisition en format 1/18ième, il m'a été confié par un ami de mes grands-parents (aujourd'hui décédé) il y a presque une dizaine d'années. Il possédait d'ailleurs un HDJ80 vert comme celui-ci, d'où la miniature.
La carrosserie extérieure est plutôt assez réussie, la teinte bicolore convient très bien et la calandre avant est très réussie. Par contre le capot est un peu déformé du côté droit, dommage.
Excellent franchisseur, le HDJ80 peut poser fièrement dans un environnement qui lui est propice comme de la terre ou du sable, ce que j'ai fait ;-)
Cette version du HDJ80 est bien dotée : toit ouvrant, éléments en chrome et belle présentation. Tout ce qui pouvait à l'époque faire de ce 4x4 un modèle luxueux.
Sur ce modèle, les portes avant s'ouvrent (pas les portes arrière), dommage en réalité les portes ne sont pas comme ça : elles incluent également les cadres des vitres. Et sur les portes arrières il n'y a pas de vitre, dommage. Jetons sans plus tarder un œil à l'habitacle.
L'intérieur du HDJ80 est assez basique ici, il y a beaucoup de plastique mais l'essentiel du tableau de bord est là. Le tableau de bord est tout de même assez fidèle à celui du Land Cruiser 80.
Le coffre arrière s'ouvre également et nous dévoile un immense volume de chargement !
Le moteur du HDJ80, sous le capot, c'est un peu basique mais encore une fois on retrouve l'essentiel de la mécanique du véhicule.
Conclusion : franchisseur de l'extrême
Le Land Cruiser SW Série 80 est une référence dans le domaine du 4x4, réputé pour sa robustesse, son luxe, son confort et ses capacités de franchissement, il est le roi du tout-terrain.
Le modèle n'est pas d'une bonne qualité mais il s'agit d'un modèle importé donc tout de même cher et surtout rare. Posséder un Land Cruiser SW en 1/18ième est déjà très exceptionnel, et permettra de diversifier la collection en l'étendant aux segment des 4x4. Un modèle à recommander aux amateurs de miniatures de 4x4, lle Land Cruiser Série 80 dispose d'une souveraineté et d'un certains précise dans ce segment.
Le saviez-vous ?
Dans ma famille, on a toujours été très Toyota, mes grands parents ont possédé un BJ42, un HJ61, deux HDJ 80 et un KDJ95. aujourd’hui ils possèdent un HDJ100 de 1998 et un Rav4 de 2012. Oui ça en fait du monde... et ce n'est pas tout !
Mon père a possédé un BJ42 (qu'il a dû vendre à cause de... ma naissance ^^), puis un KZJ73 que nous avons vendu. Aujourd'hui notre Toyota est comme passée au sèche-linge : puisque nous roulons en iQ ^^
Pour terminer, mon grand-père possédait un HDJ80 blanc de 1992 qu'il a fait transformer en bolide de rallye : complètement changé avec un moteur poussé à 300 chevaux, des pare-chocs en titane et un intérieur bourré de roadtrips et d'éléments indispensables pour la course ! Il a fait de nombreux raids dans le désert avec et il en a toujours été satisfait. Un véhicule mythique.