Dans ce nouvel article, on s'attaque à un mythe, que dis-je, une légende de l'automobile : la Jaguar E Type de 1961.
Histoire du modèle
La Jaguar Type E est une voiture de sport fabriquée par le constructeur automobile britannique Jaguar dans les années 1960 et 1970.
La Type E, bien que rappelant la Jaguar D-Type du point de vue de sa ligne, est pour l’époque d’une conception très moderne.
C'est l'aérodynamicien Malcolm Sayer qui la dessina, sous le contrôle de William Lyons. Les évolutions et les modifications sont nombreuses tout au long de la vie du modèle, pour améliorer les performances, la sécurité, le confort, ou encore pour des questions de réglementation. L’abandon du moteur 6 cylindres en ligne en 1971 au profit d’un inédit moteur V12 Jaguar constitue l’une des modifications majeures.
Conçue au départ comme une auto de compétition, évolution des D type, plus légère et équipée d'un moteur 6 cylindres de 200 chevaux.
Son nom était E type A1 (le A signifiant caisse alu). Trois prototypes furent dessinés par Malcolm Sayer, en 1957 et 58. L'usine en décida la commercialisation en 1959 avec une version en acier plus "grand tourisme", la E.
Ces modèles ont toujours été beaucoup moins chers que leurs concurrents de l'époque, et jamais une voiture de sport n'avait été tout à la fois aussi bon marché et rapide. La vitesse annoncée était de 240 km/h pour le modèle « presse ».
Quatre roues indépendantes, quatre freins à disques, une toute nouvelle suspension arrière dotée de quatre amortisseurs télescopiques avec ressorts intégrés et freins montés inboard contre le différentiel, le tout monté dans un berceau séparé.
La Type E est une voiture compliquée, coûteuse à entretenir du fait de sa conception, mais qui offre des performances et une tenue de route exceptionnelles, surtout pour son époque. Son système de suspension arrière a été utilisé sur beaucoup de Jaguar, des Type S aux XJ en passant par la XJS. En 1961, ce fut un engouement extraordinaire dès qu'elle fut exposée dans les salons. Les vedettes et personnalités de l'époque l’achetèrent immédiatement.
Le coupé rassemble, dans une voiture de sport, un interminable capot avec bossage central, un hayon arrière à ouverture latérale et un vaste espace pour les bagages alors que le cabriolet a, comme on pouvait s’y attendre, un coffre « symbolique ». Très rapidement un coupé 2+2 est ajouté à la gamme, avec deux petites places à l’arrière qui en faisaient presque une voiture familiale et qui pouvait être acheté avec une boite automatique.
Il faut savoir que depuis longtemps 80% de la production était vendue aux États-Unis.
La miniature
Dans ce nouvel article, on s'attaque à un mythe, que dis-je, une légende de l'automobile. La Jaguar E Type, qui jouit d'un très grands succès, autant auprès des collectionneurs, des amateurs ou des passionnés d'automobile. Et comme si ce n'était pas assez, voici le tout premier article réalisé avec mon nouvel appareil photo reflex !
Avec sa ligne étirée, son design vintage et luxueux, son charme anglais et sa mécanique particulière qui lui donne tout son caractère, la E Type s'est construite une réputation. Une réputation qui se retransmet à travers ce modèle en 1/18ième du fabricant italien Bburago.
A l'arrière, les feux ne sont pas très détaillés et l'un d'entre eux n'est pas bien fixé à la carrosserie. De toute façon, on ne peut être que séduit par la ligne de la E Type.
Un roadster de luxe, la Type E séduit dès le premier regard. Une ligne svelte, aérodynamique et fuselée accompagnée d'un vert Jaguar qui lui va à ravir ! Elle est également ornée d'éléments en chrome qui rajoutent une touche de luxe, également de magnifiques jantes.
A l'intérieur, la Type E joue la carte sportivité avec un tableau de bord riche en cadrans et en compteurs. Un volant sport et un levier de course qui agrémentent l'ambiance sport, les sièges et la housse pliée façon cuir beige clair. Toutefois les matériaux ne sont pas vraiment flatteurs. Un plastique brut, rugueux au toucher alors qu'il devrait plutôt avoir un aspect lisse.
Le coffre arrière est le seul ouvrant (avec les portes latérales), il donne sur un petit compartiment en plastique noir.
Conclusion : une émeraude rare
Il demeure tout de même une impression générale d'une voiture luxueuse, au charme intemporel lorsque l'on regarde cette belle anglaise. Avec sa silhouette sculptée et effilée, ses éléments en chrome luxueux et sa ligne aérodynamique, elle fait tout le charme qui la définit.
On demeure assez déçu quant à la qualité de finition du tableau de bord, mais malgré ce gros défaut, cette Type E nous procure cette sensation de voiture extraordinaire, à la beauté intemporelle.
Cette Type E n'offre pas la meilleure des qualités, mais pourtant elle nous procure cette sensation particulière qui nous laisse indiférent, et c'est sans doute cet atout qui fait le charme de cette légende.