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Lamborghini Veneno LP750-4 de Kyosho

Dernière mise à jour : 2 déc. 2022

Présentation de la Lamborghini Veneno en 1/18e de Kyosho, une miniature de prestige tant pour sa qualité de finition que pour sa beauté et son architecture...

La Lamborghini Veneno LP750-4 est une supercar créée par Lamborghini et présentée le 5 mars 2013 au salon international de l'automobile de Genève.

Propulsée par un moteur V12 en position centrale-arrière et à orientation longitudinale développant 750 chevaux, elle peut passer de 0 à 100 km/h en 2,6 secondes (et 2,9 secondes pour la version roadster), et atteindre la vitesse maximale de 355 km/h.


La Lamborghini Veneno est créée pour fêter les cinquante ans de la marque italienne Lamborghini. Seulement trois exemplaires destinés à la commercialisation et un quatrième pour le musée Lamborghini devaient initialement être produits (version coupé) mais la firme a finalement décidé de construire neuf véhicules supplémentaires en version roadster (sans toit, même en option). Elle fut commercialisée pour 6 millions d'euros... hors taxes !

Comme beaucoup de productions Lamborghini, son nom fait référence à la tauromachie, puisque Ferrucio Lamborghini (le créateur de la marque) était lui-même un grand passionné de corridas.

« Veneno » est un hommage à un taureau de combat connu en Andalousie pour avoir mortellement blessé le torero José Sanchez Rodriguez en 1914. Accessoirement, « veneno » signifie aussi « venin » en espagnol et portugais, autant dire que cela convient parfaitement à cette voiture qui ne manque pas de mordant !

La miniature

"Ouaaah !", c'est généralement le mot qui sort spontanément de la bouche d'un passionné en découvrant cette miniature. En effet, il faut dire qu'avec cette teinte rouge et ce design complexe très agressif, la Veneno impressionne. Au premier coup d’œil, la Veneno semble très bien finie d'un point de vue extérieur, avec des proportions respectées.

Avec un profil aérodynamique aussi recherché, la Veneno affiche des lignes spectaculaires pour le moins remarquables. En plus d'une allure type supercar futuriste bodybuildée, on retrouve une miniature d'une qualité exemplaire et rare qui lui donne ainsi un réalisme troublant.

Quelque part, la Veneno pourrait faire peur, avec sa face avant méchante qui semble littéralement se jeter sur le bitume (bon, pour le coup ici c'est des pavés !). Il ne faut pas plus d'une seconde en l'apercevant pour douter de son potentiel.

Petite note tout de même : la couleur rouge est un peu trompeuse, mais il ne s'agit pas d'une Ferrari ! Bien que pourtant en plissant les yeux on semblerait distinguer une LaFerrari, une principale concurrente.

A l'avant on distingue cette face monstrueuse aux lignes droites et marquées, la Veneno n'est pas sans rappeler un reptile dévorant la route (un cobra prêt à cracher son Veneno dirait-on !). Les optiques avant sont détaillées, et donnent ainsi à cette miniature ce regard si particulier, presque apeurant. Le design déchiqueté autour du capot n'est d'ailleurs pas sans rappeler les voitures de la série Batman.

Sous cet angle de vue, on peut bien contempler tout le design de la Veneno. Une gueule avant taillée en flèche pour fendre l'air, des lignes brutes, des arrêtes saillantes et de gigantesques entrées d'air. C'est dans ces formes que se trouve le caractère de cette Veneno : agressif, démoniaque, brute, mais tellement hors du commun.

Un regard sur les spectacles du corps de la Veneno nous montre facilement que les proportions et l'apparence du modèle ont été mis en œuvre avec précision des plus rares. Regardons à présent ce qu'il en est à l'intérieur.

On arrive sur un bémol, un des rares sur ce modèle : les portes ne s'ouvrent pas, on se voit donc contraint de contempler l'habitacle à travers les fenêtres. On retrouve tout de même un intérieur bien mis en œuvre ; comme à l'extérieur, on constate une grande attention apportée aux détails dans le tableau de bord avec les instruments, la conception des sièges à godets légers et les garnitures de porte. Le problème des portes fermées reste toutefois pénalisant car les détails auraient pu être mieux visualisés.

Un plus : le seuil et le tunnel central, car ce modèle montre sa structure de fibre de carbone.

Vue du dessus, on aperçoit le tableau de bord typé fibre de carbone et quelques commandes. Concernant la carrosserie on remarque le tunnel d'entrée d'air sur le toit, bien reproduit ; toutefois on note qu'il manque de la peinture au niveau du liseré au niveau u toit entre la partie cockpit et la partie moteur, ce n'est pas flagrant mais un œil attentif l'aperçoit facilement, dommage !

Plan sur l'avant gauche de la voiture, on remarque l'importance de la finition sur cette miniature ! Avec la texture de carbone visible sur le diffuseur avant, un logo Lamborghini réaliste et des optiques détaillées (même si ici le soleil ne permet pas trop de les distinguer).

Sur cette photo, on aperçoit bien toute l'architecture complexe de la Veneno : tout d'abord le couloir d'air comme creusé dans la carrosserie et qui fuit vers l'arrière de la voiture, un coffre arrière nervuré à motifs réguliers et un "aileron" au centre dans lequel est placé le diffuseur arrière d'une ligne aérodynamique. En bref, trop de choses à dire, mais une finition toujours aussi irréprochable !

Cette Veneno dispose de pneumatiques en caoutchouc pour améliorer le réalisme, mais en revanche les roues en elles-même présentent certains points un peu décevants : déjà, elles ne sont pas orientables (alors que d'habitude elles le sont, surtout pour un modèle à cette échelle), puis les jantes font trop "bas de gamme" et contrastent un peu avec le reste du véhicule, tout comme les plaquettes de freins et les étriers rouges qui font assez "plastique"... c'est dommage

Tous les détails : la peau extérieure, le diviseur, les rétroviseurs, les optiques et la structure du diffuseur à l'arrière ont été implémentés de manière prototypique. Ces détails, comme les contours et les lignes des portes, les seuils et les phares, sont parfaitement satisfaits.

La sous-couche lisse se termine dans un diffuseur élaboré qui couvre les 4 canaux d'échappement volumineux séparés par un diviseur. Les optiques de phares sont fines, mais parfaitement réalisés, et s'intègrent au reste de la carrosserie.

La Veneno en 1/18ième est produite par deux fabricants et chacune des 2 différentes versions est de très haute qualité : la version la plus coûteuse est offerte par AutoArt pour près de 240 euros, la seconde version offerte par Kyosho est, elle, au prix avantageux seulement de 80 euros.

Ce grand écart des tarifs s'explique notamment par le fait que Kyosho ait fait une croix sur les portes et les capots habituels d'ouverture ; alors qu'AutoArt offre des portes battantes ouvrantes et permettant de voir l'intérieur et un capot d'ouverture montrant le bon travail sur le compartiment du moteur. On a donc le choix entre un modèle d'un excellent rapport qualité/prix et un modèle rarissime aux finitions parfaites et détaillé u micromètre près.

Conclusion : crache ton Veneno !

Véritable perle rare, il ne faut pas sous-estimer la Veneno, et il en est d'autant pour cette miniature dont le design nous donnerait des frissons. A l'extérieur on retrouve une finition qui peut faire d'une miniature un bijou de collection, il en est de même pour la conception intérieure dont la qualité est loin de décevoir. Il faut toutefois rappeler quelques défauts comme l'absence d'ouvrants et les roues orientables. Toutefois, le collectionneur ne doit pas sous-estimer l'effort de mise en œuvre de cette conception ; et il faut bien admettre que d'un point de vue objectif, cette miniature fait preuve d'une grande rareté, tant dans son architecture spectaculaire que dans son niveau de finition exceptionnel.

Enfin, le rapport qualité/prix qui s'avère plutôt bon, et qui ne fera pas hésiter les collectionneurs qui cherchent des modèles rares et moyennement coûteux.

Pour conclure, je dirai qu'il existe un grand nombre de miniatures soignées et de qualité, mais parmi elles certaines peuvent, par leur prestige, leur beauté, leur rareté et leur qualité, sortir du lot et mériter l'appellation de véritable "oeuvre d'art". De toute évidence, cette Veneno se classe dans cette prestigieuse catégorie.

Les +

  • très bon rapport qualité/prix

  • finition incomparable

  • design spectaculaire

  • fidélité de la reproduction

Les -

  • absence d'ouvrants

  • finition de roues contrastant avec le reste du modèle

  • roues non orientables

  • absence de peinture à un petit endroit

Pour quels collectionneurs ?

Cette Veneno est un modèle à recommander aux grands collectionneurs, déjà bien avancés dans leur collection et qui recherchent des modèles rares, mais aussi aux collectionneurs de modèles Lamborghini au 1/18ième, tout comme aux amateurs de miniatures de concepts au design atypique et à l'allure prototypique. Cette Lamborghini n'est pas un modèle accessible à tous mais elle vise une clientèle distinguée et raffinée auprès de laquelle elle est certainement très appréciée.

Sources

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