La Renault Rodéo est un véhicule découvrable tous chemins, conçu par la société ACL et commercialisé par le constructeur français Renault.
La Renault Rodéo est un véhicule découvrable tous chemins, conçu par la société ACL et commercialisé par le constructeur français Renault.
Histoire du modèle
En 1968 deux modèles français d'un genre nouveau sont lancés. L'un connaîtra le succès : la Citroën Méhari ; l'autre fera un flop auprès du grand public : la Renault 4 Plein-air.
Suite à cet échec, un cabriolet torpédo est construit à partir d'une Renault 4. Inspiré par le succès de la Citroën Méhari et conçu par les Ateliers de Construction du Livradois (ACL), Renault décide de le commercialiser en 1970 sous le nom Rodéo.
Les Rodéo possèdent une carrosserie en polyester stratifié, déclinée pour les Rodéo 4 et 6 en versions Évasion (entièrement décapotée), Chantier (poste de conduite seul recouvert d'une capote), Coursière (toit totalement capoté), Artisanale (entièrement fermée avec vitres latérales et deux portes) et Quatre saisons (4 places entièrement fermée avec vitres latérales et deux portes).
La transformation quatre roues motrices Sinpar était disponible en option sur les mêmes Rodéo 4 et 6.
Puisant dans la « banque d'organes » de Renault (4, 5, 6, 14 et Estafette), en matière de mécaniques ou d'accessoires, ces véhicules suivent les aléas de la production de Renault. Elle est construite sur la base de la plateforme de la Renault 4 Fourgonnette équipement pistes et utilise le moteur 845 cm³ de la Renault 6.
En juillet 1976, les Rodéo perdent leur logo ACL et récupèrent la marque Renault apposée à l'arrière ainsi que le losange correspondant sur la calandre, intégrant ainsi à part entière la gamme de ce constructeur, elle reçoit également une partie arrière identique à la Rodéo 6.
La miniature
C'est un modèle fort sympathique qui se présente à nous ! Cette petite Rodéo semble à première vue bien finie, et l'alliance de la couleur orange et du noir de la bâche va à merveille.
A l'avant du véhicule, on retrouve une bonne finition le logo ACL est bien détaillé tout comme la calandre et les feux avant. Le pare-choc noir est sans défauts, il y a même la peinture chromée des vis de fixation.
Le capot avant semble très réaliste : la démarcation avec la carrosserie est nette ; tout comme les nervures et les bouchons noirs en plastique. Les balais d’essuie-glace sont par ailleurs très réussis !
Vue de profil, notre Rodéo conserve cet aspect de haute qualité, les reliefs de la carrosserie sont bien visibles, et il ne manque rien (pas un seul rivet manquant) chaque détail est apprécié sur cette miniature : les charnières, poignées, étiquettes (bien que petites, elles sont clairement lisibles !). On notera qu’il manque le rétroviseur situé à gauche, je possède la miniature depuis presque 10 ans et à l’époque je jouais avec, donc il s’agit de ma faute pour le coup…
On notera que les soubassements sont également bien détaillés sur ce modèle. Avec par exemple l’échappement qui court le long du véhicule en gris brillant imitation chrome.
A l’arrière, même constat : un véhicule bien fini, avec des rivets noirs distincts, de petites poignées et charnières et des feux arrière (empruntés à la 4L d’une qualité remarquable !
Petite baroudeuse, cabriolet plein-air ou voiture de plage, ma petite Rodéo dispose d’un certain charme avec ses feux ronds. A mes yeux la plus jolie version produite par ACL (ayant par la suite repris le nom de son fondateur « Teilhol »).
Quelque chose de notable sur ce modèle : la qualité irréprochable des arceaux et de la bâche ! Les arceaux arborent une couleur de bronze fort sympathique. La bâche est de très bonne qualité, bien qu’en plastique, elle arbore les reliefs donnés par les arceaux ; on distingue même les petites surpiqûres dessus !
Passons à présent à l’intérieur, bien que notre Rodéo ne possède pas d’ouvrants, sa configuration nous permet de jeter facilement un œil à cette partie.
A l‘intérieur, on retrouve la planche de bord dépouillée de la 4L. Cette blanche de bord est en plastique noir et possède moins de détails (on ne voit pas les compteurs ici, par exemple). Toutefois, certaines pièces comme le volant, le rétroviseur intérieur ou le levier de vitesses au tableau de bord sont très bien réalisés. La sellerie est, quant à elle, plutôt réussie avec (comme la bâche) les reliefs du tissu dus aux barres métalliques constituant leur armature.
Le reste de l’habitacle est en plastique blanc, plutôt réaliste, il est marqué des reliefs comme sur la voiture réelle.
Le bac de coffre est plutôt bien détaillé, toutes les petites nervures lu donnant un aspect « rugueux » ont été soigneusement réalisées. La couleur blanc donne l’impression d’espace et imite bien le plastique employée pour la réalisation de la voiture.
Conclusion : orange, mais pas que !
Cette Méhari orange qui n’est pas une Méhari (à s’y méprendre) possède des traits charmants de petite voiture expressive et polyvalente. Sa couleur orange se marie très bien avec le noir de la bâche et sa carrosserie arbore une multitude de détails qui en font une miniature de bonne qualité. La Rodéo, c’est un petit collector bien sympathique, peu connu (la Méhari lui ayant fait de l’ombre), et au look amusant. En outre, on ne peut qu’apprécier ce modèle bien fini proposé par Universal Hobbies, il fait partie d’une série de numéros sur la 4L (le numéro 4 ndlr) et ses dérivées. Et c’est aussi par cette rareté que l’on apprécie cette miniature.