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Photo du rédacteurWilliam

Roadtest #1 - Audi A4 2.0 TDI S-Line (2018)

Dernière mise à jour : 16 mai 2020

La berline tricorps incontournable d'Audi nous dévoile tout dans ce premier article de la série "Roadtest" ! Essai de la dernière Audi A4 sur route et découverte de son habitacle, son design, sa motorisation...

L'Audi A4 est une berline familiale construite par la marque allemande Audi. Elle a remplacé l'Audi 80 à partir de 1994 et depuis, cinq générations ont suivi (au moment où sont écrites ces lignes bien sûr). Les Audi A4 possédant le nom de code A4 B5, A4 B6, A4 B7... selon la génération du modèle.

L'Audi A4 B9 a été présentée au Salon de l'automobile de Francfort 2015 et commercialisée en novembre de la même année.

Celle-ci repose sur la plateforme MLB Evo (qui a fait son apparition sur le Q7 de deuxième génération en 2015), qui est une version améliorée de la plateforme MLB déjà très connue au sein du groupe Volkswagen.


Il s'agit de la cinquième génération de l'A4 (dite A4 B9), ou la neuvième génération si l'on prend en compte son ancêtre : l'Audi 80.

En 2018, l'A4 est discrètement restylée dans cette version S Line qui se distingue par une grande calandre chromée, un pare-choc arrière redessiné, des étriers de frein peints en rouge et des nouveaux boucliers.


Design extérieur

La voiture est une véritable réussite du côté design et salue une vraie prouesse dans ses lignes : elle reprend le dessin de la génération précédente (qui vieillit d'ailleurs très bien) tout en étant remis au goût du jour. Ainsi on retrouve une large calandre hexagonale, signature de la marque, de grandes ouvertures d'air et une signature lumineuse caractéristiques de la marque aux quatre anneaux.

Le capot avant nervuré donne une allure de sportivité et se marie bien à l'ensemble.

De profil, on retrouve un dessin similaire à celui des A4 B8, avec une arrête néanmoins plus marquée en haut des flancs. Les rétroviseurs arborent une forme plus aérodynamique et intègrent des clignotants très épurés. Les poignées de porte sont agréables à prendre en main grâce à leur forme adaptée. D'autant qu'elles s'inclinent vers le haut pour tirer la porte. Les jantes en étoile, enfin sont d'un dessin élégant qui ne sont pas sans évoquer celles de l'A4 B7 S-Line.


A l'arrière, enfin, on retrouve le design de l'Audi A4 remanié avec des optiques à LEDs et une allure nervurée. Les sorties d'échappements sont discrètes, cachées par le bas du pare-choc.


Détails de l'imposante grille de calandre avant et des prises d'air.


Le dessin des optiques avant à LEDs, signature lumineuse de la marque dans ses modèles.


Habitacle

L'accueil vers l'habitacle est très chaleureux. Avec des baguettes éclairées du logo S-Line en bas de porte. Elles révèlent le soin apporté à l'habitacle.


L'habitacle intérieur est tout habillé de noir, on retrouve des touches de cuir, de chrome et d'aluminium brossé. Certains éléments sont en plastique mais d'une qualité toutefois convenable : notamment pour les réglages de siège, la planche de bord ou la console centrale.


L'habitacle intérieur est à la fois lumineux et luxueux. C'est néanmoins l'impression d'une planche épurée qui prédomine avec un grand écran central de bonne définition. Seules les commandes audio, Bluetooth et de climatisation subsistent. On retrouve enfin un joystick central très agréable par sa prise en main pour contrôler les commandes d'écran.


Autres détails de finition : le volant cuir multifonctions ainsi que des compteurs complètement numériques !


D'un point de vue général, la qualité de fabrication a été privilégiée au sein de ce modèle avec des matériaux flatteurs, bien que cette version soit d'entrée-milieu de gamme.


Détails de la console centrale : le lever de vitesse aluminium/cuir flatteur avec la pastille de passage de vitesses en noir laqué.


Détails du pédalier en aluminium, relativement confortable pour la conduite.


Malgré le niveau de finition qui propose des sièges en semi-cuir, ces derniers sont tout à fait confortables. On remarquera qu'ils sont badgés "S-Line" en haut de leur dossier.


Prise en main

Au volant, l'Audi se réveille dès que l'on appuie sur le bouton de démarrage. Le compteur prend vie en s'allumant, les flèches balaient les compteurs avant de revenir en position initiale, l'écran GPS et les feux s'allument avant d'entendre le doux et discret ronronnement du moteur. On saisit le volant en cuir lisse et confortable avant de s'élancer.


Sur la route, on se croirait en train de piloter un vaisseau amiral, assis dans un cockpit rempli d'écrans. La voiture est remarquablement silencieuse, et le moteur se fait très discret malgré le fait qu'il s'agisse d'un Diesel. La voiture arbore un comportement souple et une position de conduite agréable, le moteur est volontaire et consomme peu. Les accélérations sont franches est tout aussi discrètes grâce au couple moteur et à l'excellent travail d'insonorisation, un passage de 70 à 100 km/h en pleine montée s'est fait rapidement et sans peine, d'autant que les rapports de vitesse sont plutôt bien souples.


Conclusion

Vaisseau amiral de la marque, l'A4 satisfait toujours autant par un design renouvelé et à la pointe, une technologie embarquée flatteuse et simple d'utilisation, et enfin un moteur souple, puissant et économe. Elle mise sur la carte du confort, mais aussi sur le côté high-tech ou sur la sportivité avec sa ligne souple et nervurée qui ne laisse pas indifférent tout amateur de belles voitures !


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