Bolide légendaire de la marque au cheval cabré, la 250 GTO est un véritable rêve pour beaucoup de passionnés. Celle-ci nous fera-t-elle rêver ? C'est ce que nous allons voir !
La Ferrari 250 GTO est une voiture de course grand tourisme construite par Ferrari au début des années 1960. Elle est largement considérée comme la quintessence des modèles Ferrari, et l'une des voitures de sport les plus célèbres de tous les temps. Au-delà de son fantastique palmarès sportif, la GTO est entrée dans la légende avant tout pour sa suspension sophistiquée et son esthétique.
Histoire du modèle
La 250 GTO a été conçue pour participer à des courses de Grand Tourisme. L'ingénieur en chef - Giotto Bizzarrini - a pris le châssis de la 250 GT SWB et l'a associé au moteur V12 de 3 L de la Ferrari 250 Testa Rossa. Après que Bizzarrini et la plupart des ingénieurs de Ferrari ont été licenciés à la suite d'une dispute avec Enzo Ferrari, la mise au point a été confiée au nouvel ingénieur Mauro Forghieri et au designer Sergio Scaglietti. L'admirable carrosserie a été dessinée à partir du travail de Bizzarrini et Scaglietti, puis affinée après des essais en soufflerie et sur circuit.
Contrairement à la plupart des Ferrari, elle ne fut pas conçue par un seul individu ou par une entreprise de design.
Le nombre « 250 » correspond au volume en centimètres cubes de chaque cylindre du moteur tandis que « GTO » signifie « Gran Turismo Omologata » en italien soit « homologuée pour courir en grand tourisme ». Au total, 36 exemplaires seront produits : 33 en 1962 et 1963, plus 3 autres en 1964. Dans l'intervalle, le modèle devient triple champion du monde en GT consécutivement de 1962 à 1964).
En 2004, Sports Car International a placé la 250 GTO à la huitième place dans la liste des meilleures voitures de sport des années 1960. Motor Trend Classic a, quant à lui, nommé la 250 GTO à la première place de la liste des « meilleures Ferrari de tous les temps ».
La faible production (36 véhicules) a permis à Ferrari d’être très sélective sur les acheteurs potentiels. En étant dans les bonnes grâces d'Enzo Ferrari lui-même, ou de son ambassadeur nord-américain Luigi Chinetti, on pouvait avec 18 000 dollars (dollars du début des années 1960 soit environ 140 000 dollars en 2012) acheter la meilleure GT de course disponible à l’époque.
La 250 GTO est peut-être l'une des dernières voitures de ce niveau à présenter le comportement d’une routière normale. De façon plus visible, c’était une des dernières voitures à moteur avant véritablement compétitive à un tel niveau. À l’époque, avant la popularisation des courses de voitures d'époque, la 250 GTO faisait face au même destin que les autres voitures de course : lorsqu’elles devenaient obsolètes, quelques-unes servaient pour des courses régionales tandis que les autres étaient utilisées comme des voitures à passagers normales, usage glorieux mais néanmoins assez peu pratique, qu'on se le dise...
La miniature
Notre belle GTO est reconnaissable au premier coup d’œil avec cette réplique rouge au 1/24ième de Bburago. D'un point de vue général, la miniature semble bien finie : on retrouve tout l'accastillage caractéristique du véhicule. Bravo pour la réalisation du modèle en tout cas, le spectateur a réellement l'impression de voir une voiture élancée !
A l'avant, on dispose d'une finition acceptable malgré l'utilisation de plastique bas de gamme. Les éléments restent bien positionnés malgré un peu de jeu visible entre les pièces et la carrosserie.
De profil, on retrouve toute la ligne galbée de la 250 GTO, d'une finition convenable pour un modèle 1/24ième. En dépit de quelques accrocs au niveau du bas de caisse, la peinture est plutôt bien faite. Un élément un peu décevant : la finition du décalco Ferrari sur l'aile avant, près de la porte.
A l'arrière, la finition peut être discutable : d'un coté nous avons une carrosserie très bien proportionnée, une belle peinture, des feux détaillés, ... et de l'autre une lunette arrière en plastique de mauvaise qualité marquée par le temps, une plaque qui a mal vieilli, un bouchon un peu trop "plastique" et des sorties d'échappement pas très réalistes. Bilan contrasté !
Cette 250 GTO possède trois ouvrants : les portes latérales ainsi que le capot. Des ouvrants qu'on classiquement toutes les voitures de cette échelle.
Sous le capot, on peut apercevoir le moteur, mais surtout les carburateurs bien en évidence en plastique "chromé", le bloc moteur est quant à lui entièrement en plastique, mais il faut reconnaître qu'il possède un nombre correct de détails.
A l'intérieur, on retrouve un habitacle tout en plastique, tout est gris clair sauf les sièges gris foncés, le levier de vitesse en finition "chrome" ainsi que le volant et la planche de bord qui sont en noir. On remarquera que le moulage du plastique a été plutôt bien réalisé étant donnée la géométrie complexe de l'habitacle. Le tableau de bord intègre un décalco des compteurs bien placé. Et le volant présente même un petit cheval cabré moulé au centre. Enfin les boutons sont présents sur la planche de bord, bien que sans aucun décalco appliqué dessus.
Les soubassements de la voiture sont ici détaillés, ce qui nous permet de jeter un bref coup d’œil à l'architecture du châssis et de la ligne d'échappement.
Conclusion : rouge vif
En dépit d'une finition juste correcte, cette Ferrari 250 GTO demeure agréable à contempler grâce à la fidélité de la reproduction, notamment de l'aspect extérieur de la voiture avec la couleur et les décalcos. L'accstillage, bien que de qualité convenable, est présent et accentue la personnalité de notre miniature.
Outre ces points négatifs, il ne faut pas négliger qu'il s'agit d'une miniature à l'échelle 1/24ième du fabricant d'"entrée de gamme" Bburago, et que ces modèles sont généralement relativement accessibles ! Donc il ne faut pas s'attendre à une finition hors du commun comme un modèle Minichamps. Il demeure que pour un tarif aussi accessible, on en a pour son prix avec cette belle et intemporelle petite bombe rouge.
Source
Ferrari 250 GTO - Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferrari_250_GTO