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Jaguar XK 120 Coupé (1948) de Bburago

Dernière mise à jour : 1 mars 2019

Voiture de sport iconique de la période après-guerre, la Jaguar XK120 possède une ligne à couper le souffle et de belles caractéristiques techniques. Bburago nous propose cette belle anglaise dans une teinte so British qui fait tout son charme !

La Jaguar XK120 est une voiture de sport à deux places (cabriolet ou coupé) produite par la marque automobile britannique Jaguar de 1948 à 1954.

Histoire du modèle

William Lyons, le fondateur de Jaguar était soucieux de développer la compagnie qu’il avait créée 20 ans plus tôt. Il réalisa qu’il fallait dorénavant construire ses propres moteurs au lieu de se fier à des constructeurs extérieurs comme il l’avait fait jusqu’alors.


Le développement du moteur Jaguar XK commença avant même la Seconde Guerre mondiale. Le bas moteur était basé sur le moteur des SS Jaguar et une toute nouvelle culasse à double arbre à cames en tête fut développée. Les nouveaux moteurs avaient un nom de code commençant par X comme "expérimental" et une lettre évoquant le modèle : XA, XB etc... En 1948, on en était au modèle d'initiales moteur "XK", une version 4 cylindres développant 150 chevaux fut installée dans un petit roadster (une MG), ce moteur permettait d’atteindre 108 mph (175 km/h), mais il manquait de puissance pour la future berline Jaguar Mark V. C'est donc la version 6 cylindres qui fut sélectionnée.


Cependant, alors que le moteur était prêt, le châssis et la carrosserie de la nouvelle berline ne l’étaient pas ! Deux mois avant le London Motor Show de 1948, William Lyons décida de lancer son moteur révolutionnaire dans une série limitée de voiture de sport. Utilisant un châssis de Mk V raccourci, un roadster fut rapidement dessiné et produit. Le nom choisi, XK120 Super Sport, rappelait la vitesse maximale supposée, 120 mph. Cette nouvelle Jaguar fut un coup de tonnerre dans le monde automobile avec son moteur à double arbre à cames, ses lignes élégantes et ses performances annoncées. Une instrumentation complète, un intérieur en cuir Connolly et surtout un prix très attractif, trop bas pour être vrai, complétaient le tableau. Le prix, pour des raisons fiscales, étaient inférieur à £1000. En 1948, il y avait très peu de voitures capables d’atteindre 120 mph (192 km/h) et il fallait débourser beaucoup plus (deux fois plus pour une Alfa Romeo 3 litres ou quatre fois plus pour une Bugatti 57SC).


Sur le plan des performances, la Jaguar XK120 aura su marquer son époque. Un groupe d’ingénieurs fut envoyé à Jabbeke où une XK120 de série atteignit l’incroyable vitesse de 126 mph (201 km/h), devenant ainsi la voiture de série la plus rapide du monde. Avec certaines modifications mineures (saute-vent et couvre-tonneau au lieu de pare-brise), la vitesse fut même de 132 mph (212 km/h), voire 136 mph (219 km/h) en 1949 avec le pilote d'essai de la marque Ron « Soppy » Sutton lors d'un test.

Les plans initiaux étaient de ne construire que 200 exemplaires, mais l’afflux des commandes rendit évident qu’il faudrait produire l’auto en plus grande série et remplacer la carrosserie en aluminium sur ossature bois par des panneaux en acier pressés sur une ossature métallique.


La demande a été aussi multipliée par ses succès dans les courses, ce qui incita Jaguar à engager au Mans trois XK120(S) quasiment de série pour se confronter à la concurrence en 1950. Cette année ne fut pas faste (12ième et 15ième places), mais permit à Jaguar d’apprendre assez pour construire la XK120C, connue sous le nom de Jaguar C-Type qui rapporta la première victoire de Jaguar au Mans en 1951 et 1953. Comme si les 24 Heures du Mans, le Tourist Trophy (1950 sur XKS et 1951 sur XKC avec Stirling Moss), les 12 Heures de Hyères (1952, avec Jean Heurtaux et Marceau Crespin), les 100 miles de Watkins Glen (1953, avec Walt Hansgen) et les 12 Heures de Reims (1953, avec Whitehead et Moss) ne suffisaient pas, Jaguar mit la 120 à l’épreuve à Montlhéry pendant 7 jours pleins au cours desquels la voiture (en version coupé) fit une moyenne de 100 mph (160 km/h).


La miniature

Quoi de mieux que de présenter notre anglaise sous un temps typiquement anglais ? C'est dans un superbe coloris vert anglais que nous est livrée cette splendide Jaguar. Ornée de ses jantes à 60 rayons, l'effet produit est renversant ! Le vert foncé met parfaitement en valeur ses courbes, ses hanches arrières et ses longues ailes avant, bref, il faut croire que cette miniature a un certain style qui ne laisse pas indifférent.


On apprécie volontiers la ligne de la XK 120 de profil, un long capot galbé, deux longues ailes à l'avant qui viennent se courber derrière le pare-chocs, la nervure entre les ailes et le capot qui se prolonge le long de la caisse et lui donnant cette allure si élancée, puis ce toit bombé et ces ailes arrières musclées donnant cette forme si particulière à la voiture ! Les jantes sont, enfin, la cerise sur le pudding, si j'ose dire.

De côte, la voiture est très bien réalisée : on apprécie de voir les flèches dans les ailes ainsi que le détails des roues.


A l'avant, notre XK 120 en impose, notamment par ses hypnotisants feux ronds dont le détail est plutôt bien pour un modèle de cette échelle. La calandre est correctement appliquée, tout comme le logo Jaguar qui trône au-dessus. Les pare-chocs sont quant à eux bien intégrés dans la carrosserie et les flèches de chrome sur les ailes n’entachent pas le chef d'oeuvre, bilan plutôt positif donc.

Il est toutefois dommage de constater la mauvaise qualité des vitres en plastique (ici du pare-brise séparé) qui gâche un peu le tout.


A l'arrière, l'agencement des éléments d'accastillage est parfait. Les éléments en chrome sont d'une finition acceptable (dommage qu'il manque le rouge sur les feux). Là aussi, la qualité de la lunette arrière est assez médiocre. On notera aussi un petit accroc de peinture sur l'arrière du coffre.


Les deux portes et le capot peuvent s'ouvrir, ils sont d'une bonne finition, mais la peinture a hélas un peu mal vieilli : en restaurant la voiture, cette dernière s'est légèrement effritée sur l'arrière du capot. Ce qui ne nous empêche pas d'admirer la miniature dans son jus !

On retrouve un intérieur plutôt spartiate : beaucoup de plastique beige - bien que les moulures soient assez détaillées - avec quelques décalcos sur la planche de bord et un volant en plastique noir. Le levier de vitesses au centre fait un peu bas de gamme également. L'élément en plastique transparent fixé pour le pare-brise et les vitres est hélas bien visible sur le plafond. Les charnières des portes sont également relativement visibles.

Étonnamment, le beige se marie très bien avec le vert anglais de la carrosserie et nuance bien l'ensemble !


Sous le capot, les amateurs de finition seront déçus ! On retrouve là des pièces exclusivement en plastique ainsi qu'une carrosserie qui n'a pas été peinte ! La colonne de direction est un peu trop visible (elle l'est également par les trous de logement des charnières), le moteur est en plastique brillant gris - un plastique qui fait souvent bas de gamme, hélas - et un radiateur avant en plastique... beige ? C'est curieux que le radiateur et l'intérieur soient de même couleur, on parle quand même d'un élément en métal et d'habillage en cuir, bref dommage que ce dernier soit beige et plutôt pas noir, ce qui serait plus réaliste.


Conclusion : la belle anglaise n'a pas la classe de James Bond

On ne peut le nier, la Jaguar XK 120 est une pure merveille, tant sur l'aspect esthétique que technique. Ses courbes galbées et son allure si particulière lui donnent une belle silhouette d'autant mise en valeur par le vert anglais de la carrosserie. Si la finition ne demeure pas plus que correcte pour l'intérieur et sous le capot, cette XK 120 présente plutôt bien au niveau de la finition extérieure, c'est certainement ce qui lui confère ce certain charme !

Bien que l'intérieur ne fasse pas rêver, il ne faut pas négliger le fait qu'il s'agissent d'un modèle Bburago - fabricant de miniature abordable, voire d'entrée de gamme - en échelle 1/24ième, une échelle où les modèles ne présentent généralement pas une finition exemplaire.

Dans tous les cas, il semble que cette miniature ait réussi à défier le temps : malgré un certain âge (trouvée dans une brocante pleine de poussière), elle conserve son charme de belle anglaise avec sa couleur, ses chromes et son intérieur beige !


Source

Wikipédia - Jaguar XK120

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jaguar_XK120

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