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Mercedes-Benz Classe C AMG Line par NZG

Dernière mise à jour : 20 mai 2023

NZG nous propose la berline familiale allemande par excellence dans belle configuration de couleurs ! Saura-t-elle se montrer à la hauteur ?

La Mercedes-Benz Classe C est une berline tricorps premium de la marque allemande Mercedes-Benz. La cinquième génération de Classe C, avec pour nom de code interne W206, a été présentée en 2021. C'est ce modèle proposé au 1/18 que nous étudions aujourd'hui sous toutes ses coutures.

En images: les évolutions de la Classe C de son ancêtre, la 190, à sa dernière génération.

Histoire

Introduite en 1993, la première Classe C succédait à l'emblématique 190 (W201) connue pour sa longévité à toute épreuve ! Elle se définit dès lors comme une berline tricorps haut de gamme du segment C, privilégiant robustesse, image sportive et qualité de fabrication qui font alors la réputation de la firme à l'étoile. Il s'agissait à l'époque du modèle 'premier prix' de la marque, dont la gamme se limitait encore à 5 modèles:

  • la classe C (W202), la plus petite et plus 'abordable' berline familiale

  • la classe E (W214), la grande berline familiale en top des ventes

  • la classe S (W140), la limousine et porte-étendard de la marque

  • la classe SL (R129), le cabriolet routier haut de gamme

  • la classe G (W463), le 4x4 embourgeoisé

Ce n'est qu'à partir de 1997 que la Classe C cèdera son titre de voiture 'premier prix' à la compacte Classe A (W168).

La popularité de la W202, grâce à un prix attractif et un palmarès flatteur du temps des championnats de DTM, incita la marque à l'étoile à commercialiser une nouvelle génération dès 2000. Celle-ci se décline en berline (W203) et en break (S203) comme la W202 mais rajoute au catalogue une version coupé (CL203) qui assura également de bonnes ventes.

La troisième génération de Classe C, dénommée W204, voit le jour en 2007 et se décline toujours en break et en coupé (ce dernier se dénomme désormais CLC et s'agit en réalité d'un gros restylage du CL203).

Pour la quatrième génération de Classe C, apparue en 2014, le catalogue s'élargit encore avec une version berline (W205), limousine (V205), break (S205, qui a son article sur ce site !), coupé (C205) et cabriolet (A205).


La cinquième et actuelle génération est sortie en 2021 et fait une croix sur les déclinaisons coupé/cabriolet pour être proposée en versions berline (W206), limousine (V206), break (S206) et break off-road (X206). Son style s'inscrit dans la légère évolution esthétique des modèles de la marque, dont la clientèle est traditionnellement conservatrice. On retrouve les dernières tendances stylistiques de la marque, avec un traitement des formes et signature lumineuses semblables à celles de la Classe S W223, présentée en 2020, et dérive d'ailleurs de la même plateforme modulaire MRA II.

Toujours en propulsion avec moteur à l'avant, la principale évolution technique réside dans l'adoption d'une micro-hybridation électrique "EQ Boost" de 15kW pour les relances accouplée à un moteur 4 cylindres, et ce quelle que soit la motorisation choisie. Comme pour la classe S, les roues arrières directrices sont également proposées en option mais avec un angle maximal de 2,5 degrés, bien en-dessous des 10 degrés possibles pour sa grande sœur !

Les fleurs ne sont pas incluses dans la configuration intérieure, mais on remarque une planche de bord à l'aspect soigné et qui fait la part belle aux matériaux nobles (source: site officiel Mercedes-Benz).

A l'intérieur, la Classe C perpétue la révolution du digital commencée par la génération précédente, avec la part belle aux écrans LCD. La planche de bord s'inspire directement de la Classe S W223: un grand écran central vertical et incliné regroupe les fonctions de gestion du véhicule et de l'ambiance à bord. Tactile, il est proposé en 9 ou bien 11,9 pouces selon la version. Derrière le volant, c'est un écran numérique sans casquette de 12,3 pouces qui centralise l'affichage des compteurs, l'ordinateur de bord et peut afficher diverses informations relatives à la conduite.

Toujours à l'image d'une mini-classe S, la W206 est un concentré de technologies : elle propose une interface MBUX réputée pour sa bonne ergonomie et son assistant vocal sophistiqué. La conduite autonome de niveau 2 et l'assistance au parking sont également proposés et montrent que la firme allemande est à la page en matière de R&D dans les véhicules autonomes ! De même, d'autres équipements proposés de série comme la climatisation 4 zones et les 15 hauts parleurs assoient le statut premium de l'auto.

Intéressant de voir que même les marques les plus traditionnelles ont aujourd'hui recours à une communication en lien avec les tendances actuelles. Les produits sont de plus en plus présentés par des influenceurs virtuels au look androgyne.

Côtés motorisations, la Classe C W206 ne se décline qu'avec des 4 cylindres en ligne, comme évoqué précédemment. 4 motorisations essence (dont une vivace AMG 63 de plus de 400 chevaux pour 2023) sont proposées, 3 diesels et une version hybride rechargeable (PHEV) de 308 chevaux proposant une autonomie WLTP en tout électrique de 111 kilomètres ! Au final, cette nouvelle Classe C s'affiche en Allemagne à partir de 43 875 euros (prix au 01/09/22) et la facture peut grimper à presque 80 000 euros pour une AMG C43 4-Matic, hors options bien sûr !

La Classe C dans la même configuration que notre miniature, ici présentée sur le site officiel de la marque.

Votre serviteur étant désormais dans les rangs des ingénieurs R&D de la firme à l'étoile, il paraissait logique de se procurer un modèle réduit (à défaut d'un exemplaire 1:1) pour satisfaire une insatiable envie de célébrer cette position !

Shooting réalisé en vitesse devant le Mercedes-Benz Kundencenter puisque la pluie commençait à tomber !

La miniature

Fabricant allemand de miniatures, la société "Nürnberger Zinkdruckguss-Modelle" (NZG) nous propose cette miniature à l'échelle 1/18. Je n'avais jamais entendu parler de ce fabricant, et pour cause : la société fabriquait des modèles réduit d'engins de chantier, de camions et d'accessoires de construction à différentes échelles avant de se spécialiser récemment dans les véhicules de tourisme en proposant notamment des modèles allemands (dans un esprit sans doute un peu chauvin !), dont une majorité de Mercedes-Benz à l'heure actuelle. Les miniatures de NZG sont assez robustes, à l'image des engin de chantiers et autres camons, avec une carrosserie réalisée en métal, ce qui permet de réaliser des ouvrants contrairement à une carrosserie en résine.

Ainsi, NZG nous livre la dernière version de la Classe C dans plusieurs finitions, dont cette splendide AMG Line qui se caractérise par son kit carrosserie plus agressif et un assortiment de couleurs extérieur/intérieur des plus flatteurs. La peinture extérieure arbore le coloris "hightech silver", proposé sur les versions AMG ou à pack AMG Line. Sa teinte claire et métallisée accentue les jeux de lumière de la carrosserie et confère ici à notre miniature un côté très concept-car qui me rappelle le film gris brillant (du "Di-Noc") que les designers appliquent sur les maquettes en argile pour évaluer les reflets de lumière.

En images: la peinture "hightech silber" de notre Classe C m'évoque le film Di-Noc appliqué par les modeleurs clay sur les maquettes de design.

A l'intérieur, la miniature reproduit la configuration de cuir biton "power red/black" qui confère à notre Classe C une ambiance radicalement sportive ! J'ai d'ailleurs craqué pour le modèle pour sa configuration de couleurs très flatteuse, d'autant qu'ici l'option toit ouvrant (à 2.150 euros sur le configurateur français) a été cochée ! L'intérieur rouge contraste avec la teinte extérieure et ressort encore plus vu de dessus. Bref, c'était un petit coup de foudre en voyant ce modèle dans la vitrine d'exposition :-)

Sur le configurateur du site français, on atteint un prix de base de 61.950 euros (ou bien 1.089 euros mensuels) pour avoir la même version... sachant que seules les options du toit panoramique et du cuir rouge ont été cochées !

Petite anecdote : j'ai essayé de reproduire cette miniature dans le configurateur et la facture s'annonce salée. Pour avoir ce combo, il faut choisir une C 300 4MATIC forte de son 2.0L turbocompressé délivrant la bagatelle de 255 chevaux aux 4 roues. Le modèle réel coûte près de 65.040 euros allemands, dont 2.094 euros pour la combinaison cuir rouge/noire, 2.071 euros pour le toit panoramique et 1.349 euros pour les jantes 5 branches AMG Line à alliage léger. Pour le configurateur français, cette motorisation n'est pas disponible, donc on obtient cette configuration à 61.950 euros avec une C 200 AMG Line, qui propose 204 chevaux en propulsion.

Les jantes de la version AMG Line arborent un dessin qu'on pourrait aujourd'hui qualifier de conventionnel au vu des dernières tendances à faire des jantes remplies, dissymétriques et aérodynamiques.

Les jantes d'ailleurs, parlons-en ! Ici c'est le modèle de 19 pouces qui est reproduit, et malgré ces dimensions elle ne paraissent pas trop grosses, avec une hauteur de flanc des pneumatiques convenables. Moi qui ne suis pas fan des grosses jantes, ça ne m'a pas choqué. Elles arborent un dessin à 2x5 branches qui laisse entrevoir les disques de frein avec étriers. La texture des disques n'est hélas reproduite, mais on appréciera de voir les étriers assez ben moulés. En revanche la peinture des branches présente quelques défauts ça et là. C'est dommage, au moins le logo Mercedes-Benz est bien centré pour chacune d'elle.

Le moulage des pneumatiques est également satisfaisant. Elles sont assemblées sur es jantes sans jeu.

Les roues tournent toutes indépendamment. Sans contact avec le sol, on remarque qu'elles ne sont pas équilibrées quand on les tourne. Les deux roues avant sont directrices et reliées au volant, bien qu'on ait l'impression que la crémaillère va se casser quand on les tourne. Le volant semble d'ailleurs ne pas avoir une position linéairement dépendante de l'angle des roues mais plutôt 3 postions: "centrale" et "tourné à gauche/droite". Bref il ne donne pas la sensation de robustesse.

Enfin, la miniature ici présentée n'est pas suspendue. De même les suspensions ne sont pas visibles car les disques sont assez gros pour ne pas les montrer. Vu d'en-dessous on ne les distingue pas, si ce n'est la géométrie multi-corps représentée au strict minimum.

Notre Classe C a été photographiée devant le Mercedes-Benz Kundencenter, un endroit où les clients peuvent prendre réception de leur véhicule neuf sous forme de petit cérémonial. En arrière-plan, quelques heureux prennent possession de leur SL (rien que ça !).

La miniature dégage une forte odeur de résine, et encore plus quand je l'ai déballée. Je ne sais pas si c'est spécifique aux modèles de ce fabricant étant donné que c'est la première que je commande. Cela a certainement été utilisé pour coller des pièces entre elles. En tout cas penchons sans plus attente sur les détails de l'auto pour voir si l'odeur est justifiée par le niveau de détails !

Malgré un moulage de la carrosserie satisfaisant, on discerne quelques discontinuités en courbure, notamment à la hauteur du pilier C (montant arrière) et sur la malle arrière.

Le moulage de la carrosserie est satisfaisant sans plus, avec des proportions assez respectées... mais présente des discontinuités en courbure. On en discerne une au niveau de la ceinture de caisse à la délimitation arrière des portes arrière, une autre sur cette même ligne au début de la malle de coffre. De même, la nervure sous la ceinture de caisse présente une légère discontinuité au niveau de l'ouverture des portes.

Seulement deux ouvrants sur cette miniature, heureusement que le toit panoramique vitré nous permet de bien contempler la configuration intérieure cuir rouge/noir.

Ici, on ne dispose hélas que de deux ouvrants que sont les portes avant. C'est un peu dommage compte-tenu de la qualité attendue du modèle au premier abord. Je trouve par ailleurs qu'elles ont un jeu assez gros avec les ailes avant. C'est dommage !

A l'avant c'est surtout le moulage du logo qui m'a sacrément déçu : pas d'étoile détaillée incrustée dans le capteur, ici on a une vulgaire bosse de plastique peinte avec un logo sans effet de relief. Je trouve que ça rend assez mal et dénature le faciès agressif de l'auto.

Si on regarde dans le détail, la peinture présente quelques imperfections et bavures... c'est surtout choquant sur la sortie d'air factice de droite.

La peinture hightech silver est vraiment du plus bel effet... elle paraît bien appliquée tant qu'on ne regarde pas jusque dans les détails ! Il y a quelques bavures et démarcations peu nettes, notamment sur la partie arrière où le seuil de coffre est clairement raté. Même constat si on se penche sur les sorties d'air factices : l'une est bien démarquée et l'autre est clairement loupée au niveau des contours !

L'avant de la miniature est plutôt bien reproduit, même si le dessin simpliste du logo gâche un peu le tout.

Si on se penche un peu plus sur l'avant de la miniature, on constate un moulage assez satisfaisant de la grille de calandre, où l'on sent au toucher les petites étoiles en relief ! Les entrées d'air sont également détaillées en plastique noir assez qualitatif, mais elles sont bouchées ici bien entendu. Les feux sont assez convaincants avec un niveau de détail allant jusqu'au moulage de chaque projecteur, même si la forme assez peu nette du bandeau de LED, ici peint avec une peinture grise brillante pas franchement convaincante, dénature l'ensemble. Le choix du plastique noir des entrées d'air peint au niveau des optiques rend toutefois l'ensemble moins réaliste. On remarque également de petits points de colle/résine en-dessous, mais pardonnables car assez peu visibles de manière générale.


On remarque quelques traces maladroites de colle sur le modèle. C'est peut-être ce qui explique son odeur d'ailleurs. Fort heureusement, elles sont visibles par un œil de lynx et ne dénaturent pas ou peu la qualité générale du modèle.

De même, quelques soucis supplémentaires de qualité sont survenus lors de la rédaction de l'article, avec une glace de rétroviseur qui s'est décollée (c'est en fait un simple film papier réfléchissant découpé) lors de la fermeture de la porte... pas terrible !

Difficile de distinguer les bavures de peinture des gouttes de pluie sur ces images, pourtant elles sont bien présentes.

A l'arrière, le constat est plus amer. Même si c'est bien dans l'ensemble, la peinture présente des bavures, sur le seuil du coffre entre autres, et le logo Mercedes-Benz ne convainc vraiment pas. La démarcation de peinture entre le bouclier noir et le pare-chocs gris fait également en pâtir à la qualité de l'auto, et c'est bien dommage ! Les feux peinent également à me convaincre, peut-être manquent-ils de netteté ?

Enfin, il y a quelques irrégularités et impact sur le bouclier qui ne sont pas forcément des plus flatteuses.

Même si les photos ne le montrent peut-être pas bien, c'est l'intérieur de cette miniature qui fait sa valeur ajoutée. La configuration rouge/noir saute assez bien aux yeux et se distingue des tons carrosserie. Surtout, ce sont les surfaces vitrées qui permettent de bien observer cet intérieur présenté un peu plus qualitativement que l'extérieur, bien que restreint à deux ouvrants pour prendre des photos.

Même si l'emploi de plastiques visuellement peu qualitatifs peut décevoir à certqins endroits, il faut reconnaître une certaine richesse de la miniature en ce qui concerne le nombre de détails. Toutes les commandes sont présentes bien que sommairement détaillées, généralement par des points de peinture argentée légèrement en relief. Exemple: on a juste droit à un point argenté peint pour la commande de feux censée être une molette.

Mis à part ceci, on peut quand même noter un moulage relativement précis de différents composants. Sur la contreporte, la poignée les boutons d'ajustement de siège et les commandes boutons de levage de vitres sont modélisés. On les distingue également par de légers point de peinture... il faut dire que la précision était trop extrême pour faire imprimer et apposer des décalcos à cette taille.

Bien qu'on n'ait pas le droit à une moquette en velours, on peut distinguer le pédalier ici modélisé par le collage de deux pièces en plastique brillant, ça marche étonnamment bien. Nos yeux ont également droit à une modélisation détaillée des ceintures, de leurs embouts et de leurs prises ! Toutefois elles paraissent assez fragiles et il vaut mieux ne pas prendre le risque de les toucher.

Les images de l'article ne reflètent pas l'effet whaou de l'habitacle vu de loin. En effet, il y a quelques traces de colle et de la poussière sur ces photos.

On parlait juste avant des boutons, mais il faut dire que c'est un minimum de les voir détaillés dans cette auto tant cette dernière fait la part belle aux écrans ! Ici, ils ont été représentés par des décalcos dont la résolution n'est pas fulgurante mais suffisante pour apprécier suffisamment l'ensemble depuis le toit panoramique ou les vitres. On en profitera pour remarquer par ici un moulage assez réaliste de la planche de bord, bien remarquable depuis la vue extérieure au travers du pare-brise. Les bouches d'aération sont bouchées (il faut dire qu'ouvertes, elles accumuleraient sans doute la poussière) mais disposent d'une attention particulière dans la peinture.

Si on se penche avec attention sur le modèle, on remarque des traces de colle et des plastiques pas si qualitatifs qu'ils n'en ont l'air.

Le plus gros souci à l'intérieur de cette miniature est lié à la qualité des matériaux employés. Les plastiques utilisés font très cheap et sont soit trop mats, soit micro-rayés. On est très loin de la texture piano black et des différentes garnitures laquées proposées dans l'intérieur du modèle original ! De même, les sièges, malgré leur coloris plus que réussi, pâtissent d'un plastique noir bas de gamme qui donne une impresson visuelle de dureté. De manière générale, c'est la qualité médiocre qui porte préjudice à ce bel intérieur. Il en est de même pour la texture des décalcos qui aurait pu être travaillée pour être plus brillante. Malgré l'exclusivité de cette configuration, on a de quoi être déçu au vu du prix avoisinant les 60 euros et en sachant que pour moins on a droit à une miniature aussi bien détaillée, avec des matériaux plus flatteurs et même une moquette de velours chez certains fabricants ! Difficile également de justifier ce prix par une quelconque fabrication locale : le modèle est fabriqué en Chine comme la plupart, alors pourquoi prétendre à de tels tarifs sans proposer les matériaux qui vont avec ?

Pour finir, parlons des soubassements de la miniature. Ils ne sont pas particulièrement détaillés ici, mais on peut tout de même distinguer la ligne d'échappement qui court le long du modèle et se divise en deux pots distincts. On peut distinguer une modélisation assez sommaire de l'arbre de transmission aux roues arrières. Chaque roue tourne indépendamment des autres. Celles de l'essieu avant peuvent être orientées en synchronisation avec la colonne de direction, toutefois il faut vraiment forcer pour les tourner et on a vraiment l'impression qu'on va casser quelque chose. On notera enfin le détail de la triangulation de l'essieu avant, bien que la miniature ne soit pas suspendue !

Conclusion: en toute transparence

La vraie valeur résiduelle de cette miniature de Classe C, proposée par NZG, réside dans sa présentation générale et surtout dans l'exclusivité de la configuration reproduite. Cette livrée grise argentée dont le toit panoramique nous permet de distinguer un intérieur noir et rouge aguiche l'œil et transmet une impression certaine de qualité, et ce en dépit de la finition quelque peu brut et décevante dans le détail.

Si on se concentre sur la finition, l'emploi de plastiques peu qualitatifs, l'irrégularité de la peinture et les traces de colles décevront le collectionneur exigeant. Ils contrastent et trahissent quelque peu l'impression générale qu'on se fait du modèle au premier abord. Une déception qui peut aussi s'expliquer par un tarif modéré pas forcément à la portée de tous !

Il n'empêche que la peinture, la configuration intérieure et le nombre de détails représentés ici font leur effet au premier abord. Preuve en est: c'est ce modèle qui m'a particulièrement attiré au milieu d'une vitrine exposé au milieu d'autres miniatures de la marque à l'étoile. Le fait que ce soit une des moins chères a aussi sans doute joué un rôle !

Au final, cette miniature n'est pas forcément à la portée de tous ni la plus qualitative (loin de là !) mais peut convaincre malgré tout pour ses proportions harmonieuses et son petit côté concept-car dans cette livrée. Aucun doute qu'elle saura satisfaire le collectionneur des modèles de la marque ou tout enthousiaste de berlines allemandes. Malgré ses défauts et la note un peu salée qu'on lui donne, cette Classe C mérite sa place dans une vitrine pour être mise en valeur... surtout si on la voit du dessus, c'est effet garanti ! Autre proposition que j'ai adoptée : la garder dans sa boîte, exposée sur le bureau. Histoire de me rappeler les beaux produits que peut fabriquer la compagnie pour laquelle je bosse :-)

Le verdict Miniatures Pour Rêver*

Qualité : ☁ ☁

Niveau de détails : ☁ ☁ ☁ ☁

Dotation** : ☁ ☁ ☁

Prix/prestations : ☁ ☁


Note finale : 11/20

*chaque paramètre est évalué sur une échelle de 0 à 5

**évaluation de la présence d'éléments de type : roues tournantes, ouvrants, roues orientables, synchronisation roues/volant, suspensions


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