Véritable bombinette qui fait tourner les têtes, la GR Yaris apporte un nouveau souffle à l'automobile des années 2020 en renouant avec les gênes du rallye. Le succès fut immédiat ! En est-il autant pour sa version réduite proposée par OttOmobile ? Verdict !
Histoire du modèle
Forte de ses 261 chevaux disponibles en transmission intégrale et avec une boîte manuelle (s'il vous plaît !), Toyota a présenté cette bombinette forte de caractère et frappe fort là où personne ne l'attendait ! Pour comprendre la motivation d'avoir commercialisé ce petit jouet, il faut remonter plus de 20 ans en arrière. Forte d'une expérience en rallye WRC depuis leurs débuts en 1973 jusqu'à 1995, la division Toyota Motorsport avait fait un court come-back sur la piste de 1998 à 2000 avec la Corolla WRC. Depuis, le constructeur japonais s'était détourné de cette activité sportive au profit d'une stratégie axée sur le développement de véhicules hybrides essence-électricité pour équiper toute la gamme de modèles ! Ces résultats ont permis à la marque (constructeur numéro 1 mondial depuis 15 ans à quelques années exceptions) d'avoir un crédit carbone positif à l'instar de nombreux autres constructeurs. Concrètement, cela signifie que l'ensemble des véhicules vendus cumule en moyenne des émissions de CO2 au kilomètre inférieur aux exigences européennes, si bien que la marque n'est pas imposable sur ses émissions et dispose soit de la possibilité de revendre ces crédits à d'autres constructeurs (ce que des marques comme Tesla font), soit d'avoir une marge de manoeuvre pour mettre au point et commercialiser des véhicules un peu plus émissifs. C'est dans cette idée que la division sportive de Toyota, GR (pour Gazoo Racing, exitstant depuis 2007), a fait son grand retour dès 2017 en reproposant des modèles en compétition WRC ainsi que des modèles de tourisme spécifiques.
Sous cette nouvelle ère, GR a introduit une Yaris WRC sur pistes en 2017 avec les talentueux Jari-Matti Latvala et Juho Hänninen à son bord. Renouant avec la technologie 4 roues motrices ayant fait ses preuves auparavant dans cette discipline et désormais dénommée GR-Four, la Yaris WRC démontra une agilité certaine lui ayant permis de se hisser à une jolie troisième place !
Pendant ce temps, la quatrième génération de Yaris, avec pour nom de code XP210, est en cours de développement. Cette dernière est prévue pour n'être désormais disponible qu'en finition hatchback (5 portes). En réalité, les équipes de Toyota et notamment leur dirigeant Akio Toyoda (arrière petit-fils du fondateur de la marque) planchent à en créer un dérivé sportif servant également de base homologable pour modèles WRC. L'enjeu est grand : la firme nippone n'a pas créé de sportive 100% en interne depuis plus de 20 ans. Une telle aubaine permettrait une reconnaissance mondiale d'un savoir-faire sportif et relève ainsi d'une réelle ambition pour le dirigeant.
Les objectifs sont clairs : partir d'une feuille blanche pour élaborer une sportive pouvant remporter des compétitions de haut-niveau. Comme ce fut le cas dans les années 80 avec de nombreux constructeurs ayant participé en groupe B, la formule serait de concevoir une voiture de WRC dont des versions homologables seraient dérivées (ex: Lancia Stratos, Audi Quattro, ...). En effet, les règles d'homologation WRC imposent que le véhicule de base soit produit à plus de 2 500 unités sur 12 mois. Cette stratégie permet donc de proposer un modèle exclusif, au plaisir de conduite sans faille et permettant à la marque d'asseoir son image dans le milieu sportif. Le projet de la GR Yaris est ainsi né.
Pour obtenir le comportement parfait sur route, les équipes ont fait appel au savoir-faire des écuries Tommi Mäkinen Racing. Cette collaboration au travail intensif mais nécessaire a permis l'aboutissement d'une auto légère et rigide à la fois, agile, puissante et communicative grâce à son châssis et son moteur turbocompressé compact de 3 cylindres de 261 chevaux. Les équipes de pilotes de Gazoo Racing et même Akio Toyoda lui-même (en qualités de Toyota Master Driver) ont pu contribuer à cette mise au point en testant le prototype et en faisant de nombreux retours.
Concrètement, cette GR Yaris se base sur une plateforme unique. Elle combine la plateforme GA-B de l'initiale Yaris avec des éléments de la plateforme GA-C des Corolla et C-HR, notamment pour la partie arrière avec des trains à double triangulation. Pour gagner du poids, certaines pièces mécaniques sont optimisées. De nombreuses pièces sont fabriquées avec des matériaux plus légers, la carrosserie est en aluminium et le toit est en carbone composite. Ainsi, malgré ses similitudes esthétiques avec l'authentique Yaris de quatrième génération, aucune pièce extérieure n'est partagée avec cette dernière mis à part les optiques et les rétroviseurs !
On peut voir que le design est quelque peu revu par rapport à l'authentique Yaris : la carrosserie est en 3 portes, les voies sont élargies pour plus de stabilité, les ailes arrières sont nettement renflées et la ligne de toit est plus fuyante pour permettre un appui accru de l'air sur le spoiler. Pour compléter ce schéma, le moteur (dénommé G16E-GTS) est le 1.6L turbo le plus léger jamais conçu pour cette cylindrée. Il développe la bagatelle de 261 chevaux à 6 500 tr/min et 360 Nm de couple entre 3 000 et 4 600 tr/m. Il est couplé à une boîte manuelle 6 rapports pour le plus grand bonheur des puristes ! Cette prouesse combinée aux 1 280 kg de la voiture permettent d'expédier le 0 à 100 km/h en 5.5 secondes avec une vitesse maximale à 230 km/h. La motricité est assurée par le système GR-FOUR contrôlable électroniquement pour ajuster la répartition de motricité selon les trois modes Normal (60% de motricité en traction), Track (motricité 50/50) et Sport (70% de motricité aux roues arrières). Pour un passage optimal en courbes, l'auto est dotée de freins à étriers (4 pistons à l'avant et 2 pistons à l'arrière) ainsi que de différentiels à glissement limité : un pour chaque essieu !
Ainsi, à l'heure où de nombreuses marques ont tiré un trait sur les modèles sportifs (Renault, Ford, Peugeot, ...), Toyota fait le pari inverse avec sa division GR et trois modèles sportifs exclusifs : une citadine (la GR Yaris), un petit coupé (le GR86) et une légende ressuscitée (la GR Supra, ou Supra Mk5). Et la recette semble bel et bien marcher puisque ces voitures se font désirer tant par les passionnés que par un nouveau public.
L'auto a en réalité d'autres vocations: celles de concquérir un nouveau public de passionnés comme ce fut le cas dans le passé avec les désormais populaires Sports 800, 2000GT, Celica, Supra et MR2. Akio Toyoda confesse avoir considéré la GR Yaris comme un projet de passion découlant de la volonté de développer puis produire un véhicule purement propre au constructeur.
À son arrivée sur le marché en Septembre 2020, la GR Yaris devint ainsi le second modèle de la gamme GR aux côtés de la GR Supra, sortie elle en 2019 et développée en partenariat avec BMW et Magna Steyr.
Elle est proposée en France dans deux niveaux de finition distincts : Premium et Track. Le niveau de finition Tracks se veut plus typé course que le niveau Premium et se reconnaît entre autres aux étriers de frein rouges, aux jantes forgées ou encore au toit en fibre de verre. À l'intérieur, cette version ne dispose pas de la navigation.
Contrairement au reste de la gamme Yaris (yaris 5 portes et Yaris Cross), cette dernière n'est pas fabriquée en France mais au Japon. Avec au moins 25 000 unités à écouler dans le monde, la Toyota a atteint ce palier avec une rapidité déconcertante. Un boost des ventes sans doute explicable à la suite de quelques essais de journalistes et pilotes assurant avoir conduit une des voitures les plus sensationnelles et plaisantes de leur carrière. La rumeur d'une rupture des stocks s'est vite fait entendre, et que les quelques premiers exemplaires se sont retrouvés plus chers en occasion que neufs ! L'auto est aussi produite en quelques rares séries limitées, mais elles sont hélas réservées au Japon pour l'instant (ex: la GR Yaris GRMN). Neuve, on trouvait cette auto au tarif plutôt alléchant (au vu des prestations) de 35 600 euros en Janvier 2020. Depuis cette date, on dénombre 850 unités vendues en France. Leur côte s'enflamme sur le marché de l'occasion, avec certains modèles qui s'affichent autour des 55 000 euros en occasion !
En réalité la production limitée de la GR Yaris est un mythe probablement orchestré par quelques spéculateurs pour la faire grimper en occasion. On m'a affirmé qu'elle pouvait encore être commandée... alors qu'attendez-vous ? En tout cas, nul doute que cette voiture deviendra collector ! Qu'en est-il de sa réplique miniature ?
Le fabricant
OttOmobile, c'est une entreprise française assez jeune (créée en 2008) par deux passionnés issus du milieu de la conception automobile 3D et de Norev.
Cette société compte aujourd'hui une quinzaine de salariés en France et environ 200 en Chine où les modèles sont fabriqués. En France, les locaux sont partagés avec un autre fabricant : le français Solido !
L'entreprise a pour ambition de commercialiser des modèles qu'on peut qualifier dignes d'intérêt. C'est un fabricant spécialisé dans les modèles 1/18 (mais pas que, parfois on a droit à des séries limitées en 1/12) et travaille en petite équipe pour sortir des modèles d'une qualité affirmée par les collectionneurs et curieux. Il détaille sa philosophie comme suit :
Proposer des modèles exclusifs, limités et numérotés.
Présenter au moins deux nouveaux modèles par mois .
Vendre en priorité sur internet via le club OTTOMOBILE et la boutique en ligne.
Faire plaisir au plus grand nombre en proposant des prix défiants toutes concurrences !
Les modèles se veulent donc à un prix compétitif. En vendant directement sur leur site et à un maximum de 2 exemplaires par personne, ils limitent les marges que se font les revendeurs. De plus, le fabricant dispose d'une fidèle communauté de passionnés pouvant précommander sur le club OttOmobile, mais aussi suggérer des modèles à réaliser à l'avenir.
Un tel succès et la vente de modèle de qualité en éditions limitées ont toutefois leur lot d'inconvénients : des séries limitées à 3 000 exemplaires trouvent parfois difficilement moyen de s'écouler et à l'inverse des séries limitées à 1000 exemplaires partent très vite, d'autant que le phénomène est accéléré par la spéculation sur la revente des modèles, plus onéreux en occasion que neufs ! En bref, il vaut mieux saisir l'occasion d'acquérir un de leurs modèles si celui-ci vous intéresse !
Annoncée en précommande le jeudi 01 Septembre pour une livraison à 3 000 exemplaires début Novembre, il ne m'aura pas fallu longtemps pour craquer pour cette bombinette ! Livrée début Novembre, elle fait mon bonheur aux côtés d'autres modèles sportifs japonnais que j'affectionne tout autant (certains nouveaux apparaîtront bientôt sur ce blog). L'effet whaou est au rendez-vous... aucun doute que la miniature deviendra aussi convoitée pour sa rareté et sa belle présentation que l'originale.
La miniature
J’ai été positivement impressionné en déballant cette miniature de GR Yaris. L’effet waouh fut immédiat ! Malgré ses proportions de citadine, ses hanches bien élargies et sa calandre agressive ne laissent pas de doute sur sa réelle vocation de sportive !
La voiture présente très bien aux premiers abords avec une carrosserie dont la peinture "blanc lunaire" aux reflets nacrés et des plus agréable à regarder. Aucun doute que plusieurs couches de peinture ont été appliquées pour obtenir un tel résultat. La finition carbone utilisée pour le toit est également satisfaisante, tout comme noir laqué, appliqué soigneusement sur le becquet.
Même dans son plastique d'emballage, la miniature semble rayonner ! On peut voir l'autocollant de protection du becquet sur la seconde photo, retiré juste après pour avoir de plus belles photos !
J’aime bien le soin qu’apporte OttOmobile à emballer les miniatures. Cette petite GR Yaris était emballée dans un sac plastique. Dessous, le toit était encore protégé par une feuille en papier entourant la voiture. Le tout était scellé dans une boîte de polystyrène. La peinture noire du becquet était également protégée par un film plastique que j’ai enlevé pour cette séance photo justement !
Commençons par évaluer l’extérieur de cette miniature. Tout d’abord, le moulage en résine a été réalisé avec grande précision. Même de petits reliefs comme les radars de stationnement ou les légers bosselages sur les ailes arrières sont détaillés.
Les continuités en courbure de la carrosserie sont respectées mais pas celles du vitrage, ce qui est un peu dommage aux yeux des plus méticuleux.
La peinture blanche à finition nacrée est à souligner pour sa qualité ! En revanche il y a quelques petites imperfections çà et là. Elles sont très légères cependant car discernables par de minuscules points noirs… est-ce le pinceau qui a coulé après avoir détaillé les entrées d’air noires à l’avant ? En tout cas les reflets de cette peinture sont très appréciables. On peut d’ailleurs voir que les rendus de teinte sont bien différent sur ce shooting suivant l’éclairage du soleil !
Comme il s’agit d’une miniature en résine, elle est assez légère à prendre en main et ne dispose d’aucun ouvrant. De ce fait, les « panel gaps » (distance entre des paneaux de carrosserie) sont correctement respectés, même si quelques imperfections de peinture sont décelables en leur creux.
Et que dire de ce magnifique toit en finition carbone ? Il a un aspect assurément réaliste et le contraste avec le blanc nacré de la carrosserie le met davantage en valeur. C’est juste dommage qu’il ait un petit poc au niveau du côté conducteur !
La présence du toit carbone et des étriers de frein rouges ne laisse aucun doute quant à la version reproduite par Ottomobile : il s'agit ici de la finition sportive Track, la plus caractérielle en outre !
L’antenne et le béquet de couleur noir laqué sont tout aussi discernables, avec une délimitation de peinture très bien gérée. En revanche, il y a quelques imperfections dans le moulage du becquet. Elles sont révélées à la lumière par cette peinture assez brillante : côté conducteur également, on aperçoit une légère irrégularité de l'épaisseur de peinture.
Cette GR Yaris est agréable à contempler, il en va sans dire ! De profil, on parvient à distinguer nettement ses hanches élargies grâce aux jeux de lumière sur la carrosserie. Cela nous permet aussi d’avoir un œil sur les différentes nuances de couleur qui ont été utilisées pour l’extérieur… et de constater que les jantes sont plutôt mauves ?! Je me suis interrogé sur l’authenticité de cette couleur et après renseignements sur le net les jantes devraient être noires. Les tons de couleur ne sont vraisemblablement pas tout à fait les bons ! Pour autant, cela ne se remarque pas beaucoup grâce au contraste avec la peinture blanche, et seule la lumière directe les trahit vraiment.
Les touches de peinture appliquées sur les accastillages sont aussi à souligner. Le liseré noir pour l'encadrement des vitres a été très bien réalisé, tout comme le noir brillant des coques de rétroviseur. Dessus, un liseré gris assez brillant symbolise les clignotants. Il bave légèrement sur le rétroviseur du côté conducteur.
Sur les flancs, les décalcomanies GR sont bien appliquées et on soulignera le détail du petit barillet d’ouverture de porte sur les poignées.
À l’avant, notre miniature laisse une sacrée belle impression ! Le niveau de détail est plus que satisfaisant avec, entre autres, une grille de calandre réalisée à en photodécoupe dans un grand soin de précision. Elle nous permet de distinguer le radiateur, nettement visible ici. Sur cette calandre est également reproduite une plaque siglée GR Yaris ainsi que le logo GR dont la décalcomanie me paraît légèrement distordue. Sur les côtés de cette calandre, deux entrées d’air verticales qui sont bouchées mais d’un réalisme étonnamment réussi.
Plus sur les côtés encore, de massives entrées d’air élargissent la face avant et accentuent le côté énervé de l’auto. Ces grandes fossettes aux contours peints en noir laqué abritent les optiques d’antibrouillard. Les entrées d’air sont ici également creuses. Pour autant, le réalisme est aussi bien maîtrisé grâce à une teinte noire moins brillante pour faire ces creux, mais dont les bordures avec la carrosserie manquent de netteté : on distingue quelques bavures noires.
Les optiques de feux sont d’un réalisme satisfaisant, pourtant leur intérieur ne paraît pas si détaillé que ça. Une belle prouesse pour le coup. Elles sont reliées entre elles par une fine bande noire qui délimite le bouclier avant et abrite une baguette en relief entre deux petits (faux) interstices d'aération. Au centre, une décalcomanie du logo Toyota trône fièrement. Légère déception quant au détail de cette dernière, puisqu’on arrive à discerner ce qui semble être un peu de colle sur son côté gauche. Elle paraît aussi légèrement de travers.
Autres détails qui valent le détour sur cette carrosserie : le détail du pare-brise avec ses bandes noires en ses bords et l’emplacement de la caméra de surveillance de la route (je suppose utilisée originalement pour le régulateur adaptatif).
Les essuie-glaces ont été détaillés avec beaucoup de finesse également. Ils sont implantés sur un cache en plastique dont on fait rarement attention mais dont ici le niveau de détail n’a pas été négligé.
Il y a également pas mal de choses à dire pour la partie arrière de cette GR Yaris ! Heureusement, la plupart de mes remarques sont positives. Déjà, la peinture a été très bien appliquée dans l’ensemble. On discerne uniquement une délimitation de peinture moins précise entre le bouclier et le diffuseur arrière noir.
Les démarcations de moulage entre la porte du coffre et la partie arrière sont très nettes malgré la complexité des formes impliquant des contre-dépouilles. Légèrement sous le logo à gauche, on discernera même un petit relief pour la caméra de recul. Certes, elle n’est pas détaillée mais on peut que se satisfaire de la voir modélisée ! A ses côtés il y a même des décalcomanies pour les lumières d'éclairage de plaque.
Là aussi, la plaque d’immatriculation est bien intégrée. C’est aussi le cas pour le logo Toyota et les différents badges mème si l’inscription GR-FOUR me semble un tantinet de travers.
Une autre preuve que cette miniature est bien détaillée : l'intégration du feu stop dans le becquet. Je ne l'avais même pas remarqué avant de passer à la rédaction ! En revanche, on notera qu'une impasse a été faite sur la représentation de l'essuie-glace arrière.
Le bas du bouclier n’est pas en reste avec un diffuseur au moulage réussi. Rien à dire sur la peinture, ni sur l’intégration du feu central. On notera la petite démarcation du cache qu’on retire normalement pour tirer la voiture du fossé (c’est une voiture faite pour le rallye, n’oubliez pas). Les canules d’échappement sont réussies même si on constate une légère imperfection de peinture sur celle de gauche (décidément, toutes les imperfections de cette miniature semblent être côté conducteur… je sais donc comment je vais l’orienter dans ma vitrine !). On peut également distinguer le silencieux d’échappement sous l’auto.
Je tiens à souligner le travail de précision qui a été effectué sur le détail des optiques arrières, dont le moulage et les teintes sont exemptes de tout reproche. J’aime particulièrement le détail des petites ailettes qu’on peut distinguer de chaque côté d’entre elles, pour moi c’est un gage de qualité ! La vitre du hayon est aussi d’un grand réalisme : les fils conducteurs qui passent à travers pour le dégivrage, ont même été détaillés ! On pourrait croire que cette dernière est opaque mais en réalité elle est juste très surteintée, tout comme les vitres arrières d'ailleurs.
On soulignera aussi le détail des roues. Hormis les pneumatiques en caoutchouc à l’aspect satisfaisant, on remarqueras que les disques de frein ne sont pas de la même taille à l’avant qu’à l’arrière. Comme quoi, l’esprit du modèle est très bien reproduit. Ainsi, les roues avant et arrière ont chacune leur taille de disques et étriers de freins spécifiques. L’ensemble est très bien réalisé et on remarquera les badges GR sur les étriers rouges aussi bien à l’avant qu’à l’arrière.
Comme dit précédemment, ce modèle est en résine et ne dispose donc d’aucun ouvrant. Fort heureusement pour nous, le vitrage nous permet tout de même de jeter un œil à l’intérieur. Pour cela, il faut s’équiper d’un téléphone avec un objectif grand angle si on veut voir quelque chose. La mise au point n’est pas évidente au travers de ce type de vitre à cause des reflets mais on peut tout de même discerner l’habitacle correctement.
À l’intérieur de cette GR Yaris, la qualité de fabrication semble également être au rendez-vous. De ce qu’on peut voir, la planche de bord semble être reproduite dans les meilleurs détails. On peut d’ailleurs bien l’observer depuis le pare-brise ou les aérateurs, compartiments et l’affichage tête haute ont été fidèlement modelés. Les matériaux employés semble qualitatifs puisqu’ils reproduisent à merveille l’aspect de la planche de bord de l’authentique GR Yaris. Il n’y a que le plancher qui manque un peu de réalisme puisqu’il a été réalisé avec le même plastique que pour la planche de bord, ceci dit on ne le voit pas trop.
Tous les boutons de commande ont été scrupuleusement reproduits sous forme de décalcomanies appliquées avec soin. L’écran central affiche le logo GR, autour on arrive à distinguer les petites commandes d’écran et les boutons de réglage de volume (ici décalqués car trop petits à modéliser).
On parvient à distinguer toutes les commandes centrales. Les commandes de climatisation avec la température affichée (20 degrés dans la voiture tiens) sont également décalquées. Au-dessous, on a le levier de vitesse et juste derrière la molette de sélection du mode de conduite, ici modélisée et détaillée d’une fine décalcomanie, chapeau ! Le levier de vitesses, lui, est logé dans un insert gris brillant qui semble avoir été peint à la main. Le soufflet du levier de vitesses est même détaillé avec une surpiqûre rouge (il faut avoir l’œil !). Dessus, on distingue clairement le dessin la grille de passage de vitesse qui est appliquée par décalcomanie. Hélas, elle est légèrement pliée sur elle-même et un fil de poussière y est collé.
En contrebas du levier de vitesse, on distingue le frein à main, dont l’extrémité (le bouton) a été soigneusement peinte, et juste en dessous on distingue l’insigne GR qui, sur le modèle original, atteste qu’il s’agit d’un modèle initialement développé pour le WRC. Les écritures sur la décalcomanie sont trop petites pour être lisibles, mais elles sont bien là ! Derrière, on arrive à distinguer les portes gobelets, situés entre les deux sièges.
À l’image du reste de l’intérieur, les sièges sont très détaillés avec des motifs à points rouge en leur creux. Sur l’appui tête, on retrouve le sigle GR soigneusement appliqué. Juste en dessous de cette appui-tête, il y a les passages de harnais, une partie normalement plus creusée et en aluminium brossé, mais ici peinte avec un gris relativement foncé et trop brillant. Sur les côtés, on retrouve les prises pour attacher les ceintures. En revanche, les ceintures ne sont ici pas détaillés. Dommage. d’autant qu’elles sont d’habitude couramment sur les modèles OttOmobile ! Une trace de colle sur le côté droit du siège passager, me laisse pendant penser qu’elles étaient initialement envisagées.
Terminons enfin par le poste de pilotage. On peut voir que le volant et le tableau de bord ont été fidèlement reproduits. Ils comportent tous les deux des décalcomanies pour accentuer leur réalisme. Celle des compteurs est particulièrement réussie : on reconnaît de suite l’interface dessus et on arrive même à lire que la voiture est à l’arrêt, à environ 1000 tr/min avec les feux de détresse enclenchés. Notre GR Yaris vient manifestement de démarrer !
La colonne de direction présente quelques traces de colle à sa base. Elle intègre le volant, mais aussi les comodos de clignotant. Ici, il n’y a des décalcomanies que sur le volant qui détaille les commandes sur les branches, le badge GR sur la branche inférieure et le logo Toyota au centre. Ce dernier est ici en noir et blanc pour donner un effet reflet à la lumière mais je trouve ça peu convaincant.
Enfin, je peux vous parler des quelques détails de l’intérieur bien cachés qu’il est difficile de les saisir en photo. Tout d’abord le pédalier : on peut le voir modélisé avec un certain réalisme puisque les trois pédales sont présentes, et elle présente chacune un revêtement qui est peint en gris alu à leur extrémité.
Le plafonnier a également été détaillé sur cette miniature. On parvient à distinguer la modélisation des poignées pour s’accrocher, des pare-soleil (avec l’autocollant warning de l’airbag dessus), du plafonnier et des quelques commandes au plafond. En revanche, le rétroviseur intérieur a été modélisé, très sommairement et l’intégration du miroir fait peau de chagrin. On distingue aussi quelques traces de colle tout autour.
Les places arrière sont bel et bien présentes sur cette miniature bien que quasiment impossibles à photographier tant les vitres arrières sont petites et sombres ! On arrive à distinguer entre ces deux places un petit renfoncement comme c’est le cas sur le modèle original. Leurs prises de ceinture semblent aussi avoir été détaillées. Leurs appuie-têtes semblent également être reproduits. Il semblerait même qu'une lunette arrière soit modélisée.
Les soubassements de cette miniature sont assez peu détaillés mais on parvient néanmoins à distinguer très clairement la ligne d’échappements et une modélisation sommaire de l’arbre de transmission aux roues arrières. La cinématique des trains roulants n’est pas détaillée et les roues ne tournent pas. Il n’y a que l’essieu arrière qui peut très légèrement pivoter.
Bien sûr, on a également la certification que cette voiture est un véritable exemplaire qui porte le numéro 0828 parmi cette série limitée de 3 000 exemplaires disponibles alors exclusivement en précommande sur Internet.
Conclusion : aussi incroyable que la vraie !
Malgré des similarités esthétiques avec l'authentique Yaris 5 portes, cette miniature, nous suggère très bien que ce n’est pas n’importe quelle version qui a été reproduite ! Le travail sur la peinture, l’aspect carbone du toit, les logos, grilles et entrées d’air est nettement distinguable et accentue encore plus le côté spécial de l’auto. J’apprécie particulièrement le côté très détaillé de la grille avant, laissant bien transparaître le radiateur et suggérant la sportivité !
Si vous avez déjà lu ce blog, vous avez certainement remarqué que je suis plutôt sensible aux modèles exclusifs, dignes d’intérêt et transpirant la passion de l’automobile. C’est entre autres pourquoi ma collection est assez axée sur les concept-cars. Cette GR Yaris ne déroge pas à la règle : c’est très certainement un objet de fascination. Aussi bien par son esprit dédié à la course et au plaisir de conduite que par son aspect très évocateur d’un concept car dans le traitement de ses lignes. La ligne aux hanches arrières très larges mariée à l’utilisation de carbone et d’éléments noirs/rouge accentue un contraste qui nous suggère à la fois douceur et brutalité. À l’image du modèle authentique d’ores-et-déjà très convoité, nul ne doute que cette miniature aura droit au même succès ! C’est peut-être même déjà le cas quand je vois les prix affolants auxquels elle est revendue sur le net. La miniatre précommandable coûtait pourtant un peu moins de 80 euros. On assiste déjà à des phénomènes de spéculation qui rappelle même ceux pratiqués sur le modèle taille 1 en occasion. Comme quoi, même ici, cette miniature, nous retransmet l’esprit de la GR Yaris, c’est dire !
C’est une miniature que je recommanderais à tous passionnés de Toyota ou japonaises sportives, de bombinettes, de modèles WRC et bien sûr aux amateurs de miniatures d’automobiles de fascination. En effet, cette GR Yaris semble déjà construire son propre mythe ! L’histoire n’est peut-être pas encore écrite 😉
En tout cas, j'affirme sans honte que c'est une des plus belles miniatures que je possède à ce jour !
Le verdict Miniatures Pour Rêver*
Qualité : ☁ ☁ ☁ ☁
Niveau de détails : ☁ ☁ ☁ ☁ ☁
Dotation** : ☁ ☁
Prix/prestations : ☁ ☁ ☁ ☁
Note finale : 15/20
*chaque paramètre est évalué sur une échelle de 0 à 5
**évaluation de la présence d'éléments de type : roues tournantes, ouvrants, roues orientables, synchronisation roues/volant, suspensions
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